“Shinshoku » ou “érosion” en japonais. Cette collection s’inspire du temps qui passe, qui s’érode, comme une pierre polie par le temps, l’eau, usinée par le climat. Les meubles en bois brûlé traduisent le passé, l’usure, la résistance, le travail de la nature. En opposition, l’ajout de matières – comme les chutes de laiton et de marbre – crée une dualité entre les matériaux, jouant sur les rapports de textures : entre rugosité et poli, entre matité et brillance. De par les matériaux utilisés et leur mise en avant, ces éléments de mobilier font référence au mouvement de l’Arte Povera: ils ne permettent pas de définir une fonction précise, mais questionnent le rapport aux objets qui nous entourent.